CALENDRIER DE LA SAISON
La compétition commence par l'entrainement ...
Qu'est-ce que l'entrainement ?
Pour le LAROUSSE : " S'entraîner, c'est se préparer à une compétition "
Pour ANDRIVET : " ... On peut définir l'entraînement comme l'ensemble des procédés tendant à amener un être humain au maximum de ses possibilités... "
La notion la plus précise d'entraînement sportif est fournie par MATVEIEV qui entend par " entraînement sportif " tout ce qui comprend la préparation physique, technico-tactique, intellectuelle et morale de l'athlète à l'aide d'exercices physiques.
Les principes d'entrainement :
LES FACTEURS DE PERFORMANCE EN AVIRON
La performance lors d’une compétition est un résultat complexe, qui dépend de facteurs humains, mais aussi de l’implication d’autres éléments comme le matériel, les conditions météorologiques…
Quatre facteurs essentiels déterminent la performance en aviron :
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- Les qualités mentales
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- Les qualités physiques
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- Les qualités de coordination motrice (la technique)
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- Les qualités tactiques
Il a été prouvé que l’énergie métabolique nécessaire pour effectuer une performance sur 2000 mètres, provient en majorité de la filière énergétique aérobie.
- 70% à 80% de l’énergie utilisée lors d’une compétition provient du métabolisme aérobie (utilisation par les muscles de l’oxygène, du glucose ou glycogène et des graisses par le muscle, pour générer de l’énergie nécessaire à sa contraction).
- 10% à 15% de l’énergie utilisée lors d’une compétition provient du métabolisme anaérobie lactique (utilisation du glucose ou glycogène par le muscle, pour générer de l’énergie nécessaire à sa contraction ; l’énergie est ainsi fabriquée sans apport d’oxygène). Cependant les muscles fabriquent de l’acide lactique. Un excès d’acide lactique dans l’organisme empêche notamment le mécanisme de la contraction musculaire, entraînant ainsi la fatigue.
- 10% à 15% de l’énergie utilisée lors d’une compétition provient du métabolisme anaérobie alactique (utilisation de la phosphocréatine, du glucose ou glycogène par le muscle, pour générer de l’énergie nécessaire à sa contraction ; l’énergie est ainsi fabriquée sans apport d’oxygène). Dans ce métabolisme, il n’y a pas de fabrication d’acide lactique.
L’objectif des entraînements en aviron consiste donc à faire évoluer chaque voie des différents métabolismes, dans les proportions de leur participation à la compétition.
L’essentiel des entraînements est donc basé sur le développement de la filière aérobie.
Rappelons que ce paramètre physique est très long à faire progresser.
Voici le catalogue d’entraînement proposé par la Fédération Française des Sociétés d’Aviron :
01
- L’entraînement général :
Il englobe toutes les activités qui ne sont pas liées directement à la discipline, mais qui permettent de développer un facteur physiologique bien particulier. Il s’agit entre autre du footing, du ski de fond, de la natation, du vélo, des sports collectifs. Cet entraînement général est nécessaire pour la formation athlétique des rameurs ; il vise au développement de la coordination motrice, donc de la force de base et de la force endurance. C’est également un moyen de favoriser l’aptitude aérobie du sportif.
02
- L’entraînement semi spécifique :
Il s’agit de toutes les formes de musculation ou renforcement musculaire adaptées aux profils des rameurs (en fonction de l’âge, du sexe et de l’expérience…), ou bien les séances sur ergomètres aviron ou sur le tank à ramer.Ces types de séance peuvent être très variés, et permettent souvent de remplacer une séance en bateau lorsque les conditions météorologiques ou hydriques sont défavorables.Cet entraînement contient toutes les formes de travail dans un enchaînement similaire au geste de l’aviron.
03
- L’entraînement spécifique
Ce sont toutes les séances spécifiques en bateau, qui doivent permettre d’accroître le potentiel physiologique
(développement des filières énergétiques) et le potentiel technique(exigences biomécaniques/coordination motrice) du rameur.
04
Catalogue FFA : entrainement au sol
05
Catalogue FFA : entrainement bateau